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Éboulement en amont du "Pas du Curé"

À la demande de la commune, deux visites sur le site de la combe du « Pas du curé » ont été organisées à la suite d’un éboulement rocheux conséquent survenu le 14 avril 2023.

Rappel des faits

Un volume d’environ 30 à 40 m3 est tombé des parois calcaires (estimation sur photos). La plupart des matériaux se sont stoppés sur une vire au pied de la paroi, quelques blocs d’environ 1 à 2 m3 se sont propagés au-delà et se sont déposés dans le talweg de la combe. Le bloc le plus éloigné (environ 2 m3) a traversé la combe et s’est déposé en rive gauche. La zone de départ est située sur la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte, paroi calcaire dominant la combe à environ 1030 m d’altitude. La zone de dépôt est sur la commune d’Engins à environ 891 m d’altitude.

Un avis d'expert sur la situation

Cet événement a interrogé de nombreux riverains, et suscité certaines inquiétudes. La première visite a été consacrée à une approche de la zone de départ avec les élus et le technicien de l’Office National des Forêts, permettant une observation de visu et la prise de quelques clichés à l'aide d'un drone. Les images ont été communiquées au service Restauration des terrains en montagne (RTM) de Grenoble (service ONF), pour une demande d’avis technique. Une deuxième visite en compagnie d’un technicien du service RTM de Grenoble a été déclenchée le 24 janvier 2024

Des préconisations d'usage

Le technicien a transmis une fiche événement à la commune listant les préconisations suivantes :

  1. Une surveillance régulière du lit du torrent et le curage de ce dernier en cas de démobilisation en aval du talweg des éléments rocheux, pour éviter des formations d’embâcles et l’engravement des buses situées en aval du site.
  2. Comme le suggérait l’étude hydraulique réalisée en 2001 par ERGH, l’élagage des arbres sur 300 mètres en amont des passages busés avec élimination de quelques arbres dangereux, et de branches situées dans le lit du torrent.

 

L’événement lui-même, bien qu’impressionnant par la taille et le nombre de matériaux mobilisés, et par l’impact qu’il laisse dans le paysage, n’a pas directement mis en danger des enjeux humains (zones d’impact hors zones constructibles, sentier du Pas du Curé à l’écart des zones d’atterrissement).

 

 

Source : Article rédigé à partir de la Fiche événement transmise par l'agent technique de l'ONF

 

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